TY - BOOK
T1 - Virginia, mon amour, ma sœur
AU - Sellers, Susan Catherine
N1 - French translation of 'Vanessa and Virginia' (2008)
PY - 2011/3
Y1 - 2011/3
N2 - Roman et non biographie, Virginia, mon amour, ma sœur s’inspire des vies entrecroisées de deux sœurs célèbres : Virginia Woolf et Vanessa Bell. Vanessa est la narratrice, c’est elle qui parle, à la première personne du singulier – sauf lorsqu’elle évoque sa sœur, à qui elle réserve le « tu » intime de leur complicité. Liées, les deux sœurs le sont plus que tout, comme si elles ne pouvaient se passer l’une de l’autre, d’un soutien réciproque, d’une approbation mutuelle. Elevées ensemble dans un conformisme étouffant, elles deviennent plus proches encore lorsque la mort de leur mère les livre à un père tyrannique. Et cependant, déjà, elles sont aussi rivales : Vanessa jalouse les attentions dont bénéficie Virginia, à la vocation littéraire précoce. Très tôt, elles se sentent l’une comme l’autre des aspirations créatrices : Virginia écrit, Vanessa peint. A l’âge adulte, elles lutteront pour réaliser leurs ambitions artistiques, en dépit de désirs contrariés. En dépit du scandale aussi – car, à Bloomsbury, elles adoptent un nouveau mode de pensée, un nouveau mode de vie, s’affranchissant des conventions morales ou sexuelles –, en dépit enfin de la maladie, et de la guerre. Génie et folie se mêlent dans cette chronique traversée par le désir de faire naître la beauté au milieu de la souffrance et des difficultés. Susan Sellers, qui connaît parfaitement l’œuvre de Virginia Woolf, dont la technique narrative brillante utilisant une voix intérieure, sensible et impressionniste l’a beaucoup inspirée, a su se mettre dans la peau de l’artiste Vanessa Bell, et recréer l’histoire des deux sœurs telle que, peut-être, elles l’auraient elles-mêmes racontée.
AB - Roman et non biographie, Virginia, mon amour, ma sœur s’inspire des vies entrecroisées de deux sœurs célèbres : Virginia Woolf et Vanessa Bell. Vanessa est la narratrice, c’est elle qui parle, à la première personne du singulier – sauf lorsqu’elle évoque sa sœur, à qui elle réserve le « tu » intime de leur complicité. Liées, les deux sœurs le sont plus que tout, comme si elles ne pouvaient se passer l’une de l’autre, d’un soutien réciproque, d’une approbation mutuelle. Elevées ensemble dans un conformisme étouffant, elles deviennent plus proches encore lorsque la mort de leur mère les livre à un père tyrannique. Et cependant, déjà, elles sont aussi rivales : Vanessa jalouse les attentions dont bénéficie Virginia, à la vocation littéraire précoce. Très tôt, elles se sentent l’une comme l’autre des aspirations créatrices : Virginia écrit, Vanessa peint. A l’âge adulte, elles lutteront pour réaliser leurs ambitions artistiques, en dépit de désirs contrariés. En dépit du scandale aussi – car, à Bloomsbury, elles adoptent un nouveau mode de pensée, un nouveau mode de vie, s’affranchissant des conventions morales ou sexuelles –, en dépit enfin de la maladie, et de la guerre. Génie et folie se mêlent dans cette chronique traversée par le désir de faire naître la beauté au milieu de la souffrance et des difficultés. Susan Sellers, qui connaît parfaitement l’œuvre de Virginia Woolf, dont la technique narrative brillante utilisant une voix intérieure, sensible et impressionniste l’a beaucoup inspirée, a su se mettre dans la peau de l’artiste Vanessa Bell, et recréer l’histoire des deux sœurs telle que, peut-être, elles l’auraient elles-mêmes racontée.
UR - http://www.autrement.com/ouvrages.php?ouv=2746715271
M3 - Book
SN - 9782746715271
BT - Virginia, mon amour, ma sœur
PB - Editions Autrement
CY - Paris
ER -